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Fronde anti-ESG: les caisses de pension sortent les griffes

Face aux décrets anti-ESG de Donald Trump, des investisseurs institutionnels réaffirment leurs convictions et font pression sur les gestionnaires d’actifs

Les caisses de pension ont joué un rôle central dans l’essor de la finance durable depuis l’adoption des Principes pour l’investissement responsable en 2006. Sous le patronage des Nations unies, elles ont demandé aux banques et aux gestionnaires d’actifs d’intégrer les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les décisions d’investissements et l’exercice des droits de vote d’actionnaire. Leur poids financier est important: avec les autres catégories d’investisseurs institutionnels, elles détiennent, en effet, la majorité des actions des sociétés cotées en bourse.

Même si les plus grandes caisses gèrent elles-mêmes une partie de leurs avoirs, la plupart ont tendance à déléguer cette tâche à des spécialistes de l’investissement (gestionnaires d’actifs). Au-delà de la gestion, l’exercice des droits de vote d’actionnaires est, lui aussi, souvent délégué aux gestionnaires ou à des organismes spécialisés comme, en Suisse, la Fondation Ethos.

Pendant longtemps, les intérêts des caisses de pension et ceux des gestionnaires d’actifs ont semblé alignés. La situation actuelle change la donne. Aujourd’hui, certains fonds de pension s’opposent aux propos et décrets anti-ESG adoptés aux Etats-Unis sous la houlette de Donald Trump et s’attendent à être suivis par leurs prestataires de services, ce qui ne va pas de soi. Suite…

Source: Covalence / Le Temps

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